Het dagelijks leven II
station météo, pavillon médical, réfectoire, les baskets, salle Triton, la ferme
Zeepreventorium
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Dagelijks leven II

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En vacances au Coq-sur-Mer

Sur la plage devant le préventorium

Août 1971, je suis en vacances avec mes parents au Coq pour deux semaines. Cela ce voit, je ne porte plus le costume du prévent. Ou aller jouer? Au prévent bien sur, où tous mes amis sont restés.
Sur la plage, les pappies les plus habiles construisaient de drôles de navires immobiles (il n'y avait pas beaucoup de pappies habiles, puisqu'ils suivaient des cours d"accident social" à l'école du HISS). Ces bâtiments résistaient le temps d'une tempète mais servaient de balise "ici, c'est le prévent!". De l'art sur la plage, 35 ans avant que l'idée ne fut reprise par l'office de promotion du tourisme. A l'arrière plan de la photo, la station balnéaire du Coq.


L'escalier pour aller à la station météo.
Cet escalier commence à l'Allergia

De retour au prévent!

L'échelle d'incendie du pavillon médical

Nous sommes en juillet 1972. Une fois par an, un exercice d'évacuation était organisé à la place du cours de natation. A l'époque, le prévent ne disposait que d'une seule échelle d'incendie situé derrière le pavillon médical, à l'endroit de la piscine. Nous devions monter jusqu'en haut de l'échelle (c'était l'étage de l'infirmerie) et puis redescendre.

Un réfectoire

Chaque section était composée de deux réfectoires (30 personnes) et de quatre dortoirs (15 personnes). Les activités étaient généralement organisées par réfectoire: un groupe allait jouer dans les dunes et l'autre au Grand Puits. Tous les jeux était organisé entre dortoirs.
Dans quel dortoir tu était classé dépendait de ton numéro matricule (3035, 355, 461, 5??, ???) qui à son tour dépendait plus ou moins de la position alphabétique de ton nom. Au bout d'environ deux ans, quand tu changeais de section, tu recevais également un nouveau numéro.

Au début de mon séjour, je recevais une pomme vers 10 heures et un verre de lait l'après midi. J'avais horreur du lait, mais heureusement que certains parents apportaient du Nesquick pour leurs enfants. Le pappies confisquaient le Nesquick pour le redistribuer au fil des jours aux enfants dont les parents ne venaient pas aussi souvent.
Puis, brusquement, le lait a disparu, remplacé par une sorte de grenadine (un fond de concentré dans une cruche en plastique). Rouge, verte ou jaune, la dilution était homéopathique et il ne restait que la couleur et un léger goût sucré. Il parait que le lait pouvait causer des allergies, un comble pour un établissement sensé traiter les allergies. La pomme est toujours de riguer en 2006!


Les baskets
On recevait nos vètements du prévent, sauf les chaussures. Un type de souliers particulier était recommandé par les docteurs: les baskets en toile noire et bande blanche. Ces souliers avaient l'avantage de ne pas coûter trop cher et de bien maintenir le pied. En hiver, on utilisait de simples bottes sans garnitures et à l'intérieur des chambres des claquettes en bois.
Mon père est venu me visiter (une fois toutes les deux semaines, c'était le maximum autorisé!): je recevais des friandises et des livres (la comtesse de Ségur, le club des cinq, Bob Morane: remarquez la progression)

La salle Triton

De nombreuses activités étaient organisées dans la salle Triton, qui était unique dans les alentours. La plupart des activités était enfants non-admis (Sprookjesnacht), mais une fois par an une Fancy Fair était organisée pour les enfants. Lors des activités noctures, le parcours était éclairé par des flambeaux au gaz. Maintenant (2003), la salle Triton est laissée à l'abandon. On y entasse tout ce qui ne peut plus servir et qui eut couté trop cher à faire enlever. Les lampes multicolores ne fonctionnent plus, les rhéostats sont abimés et le projecteur de cinéma a disparu. Il n'y a que 't Wrak, le bar situé devant la salle qui continue (ce sont toujours les mêmes personnes qui sont de service!)

La salle Triton est actuellement (2007) transformée en salle omni-sport à l'accoustique désastreuse. Plus aucune vedette ne voudrait y faire un tour de chant!

Mon père et moi

Photo prise en 1971 (j'avais tout juste 10 ans) à la hauteur des classes flamandes. A droite sur la photo la Villa Kantekraai qui servait de sécrétariat. La drôle de soucoupe que tu peux appercevoir sur le toit du garage est la sirène d'incendie (à l'extrème droite de la photo).

Un groupe d'enfants

Que jouait-on à cette époque? Bien sur il y avait toutes les activités sportives (et obligatoires), jeux de ballon, bataille dans le Grand Puits, courses sur la plage, mais entre-nous on jouait aux osselets, des pièces métalliques qui avaient la forme de petites vertèbres. Tu lançais l'os rouge en l'air et tu devais ramasser les autres osselets blancs. J'ai aussi connu la rage des scoubidous. Le jeu de billes avait totalement disparu à mon époque.

Il est important de noter la camaraderie très poussée qui nous liait; le prévent vivait en autarcie totale et nous n'avions de contacts avec l'extérieur que quand nos parents venaient nous visiter, une fois toutes les deux semaines au maximum. Certains enfants ne recevaient jamais la visite de leurs parents. Pas de téléphone pour les enfants (et a fortiori pas de GSM!); les enfants n'étaient jamais appelés au téléphone.
Cette camaraderie était nettement plus poussée parmi les enfants francophones: nous étions minoritaires dans un univers où l'on parlait le néerlandais. Pas de mal de la communauté flamande: notre enseignement francophone était organisé et payé par la communauté flamande. Les pappies et mammies faisaient de leur mieux pour parler le français.

La ferme

Je ne peux pas terminer la visite guidée du prévent sans parler de la ferme qui hébergeait des moutons, des chèvres, un ane, des canards et des oies, des lapins et des cobayes. Sans parler de nombreux chats et d'au moins deux chiens. Plus d'information et de photos se trouvent sur la page Zeewinde (le nom officiel de la ferme).
Meer informatie over de hoeve kan u hier vinden.

La suite - het vervolg: III.

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